Aliyah Morgenstern est professeur de linguistique à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Elle est spécialiste de l'acquisition du langage par l'enfant, qu'elle étudie par le biais d'analyses multimodales de corpus vidéos. Elle travaille en particulier sur le développement de la référence aux personnes (mots, signes, pointages), sur l'expression de la négation et la référence aux temps. Elle supervise le projet Signes en Famille | |
Marie-Thérèse l'Huillier, sourde, est ingénieure d'études au CNRS (Laboratoire « Structures Formelles du langage-UMR 7023). Elle est chargée des cours sur la didactique de l'enseignement LSF et la production littéraire LSF (contes, comptines et poésies) à Paris8 et à l'association Visuel. Elle travaille particulièrement sur la constitution des corpus de LSF des sourds adultes et enfants des régions, des métadonnées, analyses linguistiques et transcription des corpus. 160 h de corpus des 65 enfants sur l'acquisition de la LSF et des 51 adultes sur l'émergence lexicale ont été recueillies (Creagest ANR, réalisé de 2007 à 2012). | |
Marion Blondel est chercheure en linguistique au CNRS et à l'Université Paris 8. Spécialiste de la Langue des Signes Française et de son acquisition, elle a mené une étude longitudinale portant sur le développement langagier d'une petite fille entendante de parents sourds signeurs (enfant CODA). Elle s'intéresse tout particulièrement aux dimensions prosodiques des langues des signes et multimodales du langage. | |
Stéphanie Caët est Maître de Conférences à l'Université de Lille. Ses recherches portent sur le développement de la référence aux personnes chez l'enfant. Elle travaille également sur le développement de la préférence manuelle chez des enfants sourds de 8 à 24 mois. | |
Caroline Bogliotti est Maître de Conférences à l'Université de Paris Ouest Nanterre La Défense et fait partie du laboratoire MODYCO (CNRS). Ses recherches portent sur les troubles du langage à l'oral et à l'écrit. Elle travaille actuellement à l'élaboration d'outils permettant de rendre compte de l'acquisition de la LSF et de diagnostiquer d'éventuels troubles du langage en langue des signes. | |
Isabelle Estève est Maître de Conférences à l'Université Stendhal Grenoble 3. Elle s'intéresse aux problématiques liées à l'oralité de l'enfant sourd (vocale et gestuelle, verbale et non verbale) et étudie la manière dont les dimensions langagières et linguistiques de la bimodalité sont impliquées dans le développement des compétences lexicales et narratives des enfants sourds. | |
Laetitia Puissant-Schontz est orthophoniste en particulier auprès d'enfants et adultes sourds. Elle enseigne également à l'Ecole d'Orthophonie de Poitiers. Elle détient un Master de l'Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, dans lequel elle présente un test permettant d'évaluer la compréhension de la morphosyntaxe de la LSF par des enfants âgés de 5 à 7 ans. | |
Anaïs Lisette, diplômée d’une licence de l’Université de Paris 8 spécialité Langue des Signes et d’un master de l’Université de Paris 10, est ingénieure d’étude. Au sein du projet, elle participe à l’élaboration et la réalisation des montages vidéo ainsi qu’à l'étude des corpus. | |
Sarra El Ayari est ingénieure de recherche en production et analyse de données linguistiques au laboratoire "Structures Formelles du Langage". En cours d’apprentissage de la LSF, elle s’intéresse tout particulièrement à l’interrogation et à l’étude des couples questions-réponses. |